Science, fiction ou pourquoi pas les deux, la liste de lecture ArianeGroup 02/11/2020 |  5 minutes

Le physicien Shevek cherche à développer une théorie temporelle générale. Ses idées, qui portent sur un système permettant de communiquer à une vitesse supérieure à celle de lumière, dérangent et il quitte sa planète Anarres pour la planète voisine Urras, d’une culture bien différente. Des questions de philosophie, de politique, d’anthropologie se mélangent au cours du récit de ses expériences.

An 2130, un immense vaisseau spatial cylindrique d’origine inconnue pénètre dans le système solaire. Une expédition scientifique dépêchée pour l’explorer y découvre un monde artificiel de 3 000 km² avec pour seuls habitants des « robots biologiques »… Quel est le but de cette structure géant ? (A noter que Rama est l’archétype d’un projet d’habitat spatial théorique proposé en 1974, le cylindre O’Neill.)

Le périple depuis la Terre a commencé il y a des générations. À présent, les passagers approchent de leur destination : Aurora. Excellente référence de « hard science-fiction » (science-fiction ancrée dans les principes scientifiques), cet œuvre permet non seulement de découvrir un vaisseau à l’intelligence artificielle, mais aussi d’explorer les effets psychologiques d’un tel voyage au long cours.

Dans ce pilier de la science-fiction, l’« explorateur » raconte son périple après avoir quitté le 19^ème siècle pour se rendre en l’an 802 701. Le roman puise son inspiration dans les études scientifiques de l’auteur, notamment l’idée du temps comme 4^ème dimension. Une façon de se souvenir que tout concept physique ou technologique peut être explicité au grand public, à grand renfort d’imagination.